Même si le FN reste encore, à quelques centaines de milliers de voix près, à la porte du pouvoir, plus personne ne peut ignorer qu’il est devenu le premier parti de France. Il séduit de plus en plus chez les jeunes, les petits patrons, et dans les anciennes régions industrielles dévastées par le chômage de masse, sanctionnant quarante ans d’échecs économiques. Qu’on le veuille ou non, le FN représente la seule formation politique à être dotée d’une colonne vertébrale idéologique et d’une vision cohérente. Les institutions de la Ve République permettent de glisser encore la poussière sous le tapis pour quelques mois, peut-être quelques années. Une minute, encore une petite minute… Mais si aucune force de proposition alternative n’émerge, le FN se retrouvera, un jour ou l’autre, en mesure d’appliquer son programme national-socialiste à l’ensemble du pays. En vérité, le FN propose ce dont les autres partis rêvent en secret. Tout a été écrit sur les lacunes, approximations et absurdités du programme économique du FN : protectionnisme illusoire, nationalisations suicidaires, dévaluation coûteuse, explosion de la dette publique, retour de l’inflation, baisse du pouvoir d’achat, etc.
Pour lire la suite, cliquer sur Liberation.fr