« Vous aurez peut-être des prix plus élevés mas vous aurez des emplois. Pour moi, ce sont les emplois qui comptent. » C’est en ces termes que le président des Etats-Unis a justifié, jeudi 1er mars, sa décision de porter les droits de douane à 25 % sur les importations d’acier et à 10 % sur l’aluminium. Un discours assez efficace, puisqu’il met chacun en demeure de choisir son camp : satisfaire le pouvoir d’achat des consommateurs et donc importer à bas prix ; ou bien défendre la production et l’emploi et donc se protéger.