En 2001, Mario Monti déclarait : « les cartels sont un cancer pour l’économie européenne». Au travers de cette a rmation, le commissaire à la concurrence de l’époque, avait clairement indiqué la nouvelle priorité qu’il comptait assigner à la politique antitrust communautaire. Onze ans plus tard, force est de constater que son message a été largement entendu par la Commission : durant les années 2000, les sanctions pécuniaires à l’encontre des cartels ont connu une croissance sans précédent (voir Combe et Monnier [2011]), tandis que la détection de ces pratiques a été renforcée, notamment au travers des programmes de clémence.
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