Alors que l’Allemagne, après une décennie d’austérité, s’est engagée sur la voie d’une hausse des salaires, le débat s’est invité en France, avec comme mot d’ordre : pourquoi eux et pas nous ? La réponse, qu’elle vienne de Francfort ou de Bercy, ne s’est pas faite attendre : parce que la France n’est pas l’Allemagne. Les salariés outre-Rhin récoltent aujourd’hui les fruits d’une compétitivité retrouvée, au prix de réformes structurelles courageuses mais douloureuses. Leurs revendications salariales sonnent comme la juste récompense d’une réussite économique collective et non comme sa cause.
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